Sports
François Poull et l’incroyable succès du « poull-ball »
Publié le 30-03-2017
C’est une réelle « success-story » : le poull-ball est actuellement présent dans 300 écoles ainsi qu’en France, en Suisse et au Canada. Rencontre avec son créateur, François Poull.
Le Service des Sports de la Province de Liège a décidé de mettre les partenaires de l'Académie provinciale des Sports à l'honneur. Découvrez, ci-dessous, l'interview de François Poull.
François, vous êtes professeur d'éducation physique, mais aussi créateur du poull-ball. Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
A 4-5 ans, j'ai commencé à pratiquer le basket-ball. Cela a duré une douzaine d'années. Tous les jours, je faisais du basket et du foot. Mon corps n'a pas suivi et je me suis blessé. J'ai donc décidé de me mettre à fond dans mes études de professeur d'éducation physique. J'ai aussi suivi des formations pour devenir entraîneur de basket. J'ai toujours aimé le sport, mais j'ai remarqué que ce n'était pas le cas de tout le monde. Par exemple, quand je donnais cours, certains trouvaient des excuses pour ne pas faire de sport, comme « j'ai oublié mon sac ! ». Je voulais donc créer un sport sur-mesure, accessible à tous, avec lequel on peut très vite se mettre dans une situation de match.
Pouvez-vous nous expliquer le concept du poull-ball pour ceux qui ne connaissent pas ?
C'est un gros ballon de 55 centimètres de diamètre. Il y a deux cubes qui sont les cibles, et le but est de les renverser. On peut attaquer les cibles de son choix à 360 degrés avec une zone de protection de 3 mètres de diamètre autour de la cible. Le gros ballon est facile à manipuler, tout le monde est capable de marquer. C'est un concept fair-play qui met en avant la citoyenneté et l'esprit d'équipe. Filles-garçons, sportifs ou non, tout le monde peut jouer.
Conçu il y a 8 ans, votre concept connaît un franc succès. Vous vous y attendiez ?
Pas du tout ! C'est vraiment fou. Cela dépasse toutes mes espérances. Le poull-ball est présent dans 300 écoles et je donne des formations aux professeurs d'éducation physique. Le poull-ball se pratique aussi en France et en Suisse. Je suis également parti cinq fois en deux ans au Canada afin de promouvoir cette discipline !
Stavelotain, vous avez été moniteur à l'Académie provinciale des Sports. On imagine qu'entre votre travail de professeur d'éducateur physique et la promotion du poull-ball, vous n'avez plus beaucoup de temps…
J'ai, en effet, été moniteur à l'Académie pendant 3-4 ans, et même si je ne le suis plus, je reste très investi. Je serai, par exemple, présent pour la fête de l'Académie. Je la mets aussi en relation avec des professeurs de basket-ball et de poull-ball, puisque ce sport est praticable à l'Académie à partir de six ans. Le concept de l'Académie provincial des Sports me convient tout à fait. C'est la philosophie de rendre le sport accessible au plus grand nombre !