Walking Lost Circus

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L'exposition

Pour ce troisième projet d'exposition itinérante, une collaboration s'est mise en place au niveau de la Province de Liège, entre le service Jeunesse et celui des Affaires sociales qui ont, à cette occasion, unis leurs compétences respectives.

L'expérience Walking Lost Circus s'adresse aux jeunes de 10 à 15 ans. L'adolescence est cette période particulière où l'enfant quitte son corps d'enfant et se transforme progressivement en adulte. Les changements touchent le corps, mais aussi la façon de penser, les relations sociales et la façon dont l'adolescent se perçoit. L'adolescence est également le moment où le jeune est en recherche à la fois d'autonomie et de repères venant des adultes, des autres jeunes, des medias, de son environnement et de la société dans laquelle il évolue.

Liberté de penser

La thématique mise en œuvre au sein de ce qui est davantage présenté comme une « expérience participative » qu'une exposition proprement dite, est celle de la « liberté de penser ».

Cette thématique a émergé suite à un questionnement qui a été amorcé sur la problématique des mouvements sectaires. S'interroger sur la notion de liberté de penser ouvre par ailleurs des perspectives sur des questions beaucoup plus larges que celles concernant les sectes et ses dérives.

Ces questions sont abordées différemment via le Walking Lost Circus avec, dans un premier temps l'expérience vécue sous le chapiteau et animée par des comédiens-animateurs, et, dans un deuxième temps, des thèmes développés dans le carnet pédagogique et proposés en classe par l'enseignant. Entre ces deux temps d'animation, les enseignants sont invités à proposer au groupe, un espace-temps de débriefing de ce qui a été vécu lors de l'expérience sous chapiteau.

L'expérience Walking Lost Circus

L'expérience se déroule comme un grand jeu de rôle, suivant le fil d'un synopsis prédéfini, et mené par deux comédiens-animateurs. L'univers est celui du cirque mais un cirque imaginaire, décalé. Un cirque d'un monde irréel à l'esthétique non conventionnelle (qui rappelle un peu l'univers de Tim Burton). Le choix de cet univers éminemment symbolique, métaphorique, magique est propice au développement d'un imaginaire décalé permettant la transposition avec les personnages.

Concrètement, les visiteurs arrivent sur le site de l'exposition. Ils sont accueillis par le Régisseur qui les invite à le rejoindre dans cette vieille caravane de forain qui sert de passage entre « le monde extérieur » et le « Walking Lost Circus ».

A l'intérieur de la caravane, des objets, des photos, des sons, des voix… appartenant à diverses époques, sont exposés comme autant de traces du temps. Il y a aussi des citations, des codes, des illustrations qu'ils ne peuvent comprendre, du moins, pas encore.

Durant le passage dans la caravane, le régisseur identifie les visiteurs en sous-groupes arbitrairement en leur apposant un cachet (rond, triangle ou carré) sur le dos de la main. Ces sous-groupes vont permettre aux visiteurs d'endosser une autre identité, de jouer un rôle, de ne pas être eux-mêmes dans cette expérience. Les triangles seront hédonistes, les carrés seront matérialistes, les ronds seront altruistes.

Une fois la caravane traversée, les visiteurs entrent dans l'enceinte du chapiteau et pénètrent dans un espace circulaire, un mini chapiteau de cirque. Cet espace est muni d'un gradin, d'une piste de cirque épurée avec au sol, un tapis circulaire estampillé d'un symbole.



Walking lost circus - Exposition
Walking lost circus - Exposition
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