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partenaires sociaux, ONG et universitaires belges en débat sur le socle européen des droits sociaux

Europe-Direct vous informe
partager sur Twitter partager sur Facebook   Publié le 03-08-2016

Les partenaires sociaux, ONG et universitaires belges en débat sur le socle européen des droits sociaux

Le 13 Juillet, la Représentation de la Commission européenne en Belgique a invité trois groupes de parties prenantes à une session de travail dans le cadre de la consultation sur le socle européen des droits sociaux.

En septembre de l'année dernière, le Président Juncker annonçait l'établissement d'un socle européen des droits sociaux dans son discours sur l'état de l'Union. Ce socle social a dès lors été inclus dans le programme de travail de la Commission pour une Union économique et monétaire plus approfondie et plus équitable. L'initiative est conçue principalement pour la zone euro, mais les autres États membres auront la possibilité de s'y associer.
Le socle social contient une série de principes pour aider à orienter le marché du travail et de la politique sociale de la zone euro et à promouvoir la convergence entre états membres vers le haut dans le but d'atteindre un statut de 'triple A social'.


Le 8 mars, la Commission a lancé une première ébauche du socle européen des droits sociaux reprenant vingt principes, à propos de laquelle une consultation publique restera ouverte jusqu'au 31 décembre 2016. Avec cela, la Commission souhaite faire le bilan de l'acquis social de l'UE, réfléchir sur les nouvelles tendances dans la société et dans les modèles de travail actuels, et obtenir une évaluation des contours du socle européen des droits sociaux..
La Représentation a organisé trois sessions respectivement avec les partenaires sociaux, la société civile et des universitaires. La première session a eu lieu dans les bâtiments du Conseil national du travail (CNT) et a été réalisée avec le soutien de son président, Paul Windey. En général, le socle social a été bien accueilli par les participants. "Nous sommes heureux que le socle social de la Commission européenne reconnaisse les services sociaux comme un élément clé pour promouvoir la croissance économique et pour favoriser l'inclusion sociale", a dit Sylvie Slangen, directrice générale de Unisoc, l'organisation patronale du secteur à profit social en Belgique. Il y avait aussi certains doutes parmi les participants, surtout sur la faisabilité du socle et sur le manque d'attention dévouée aux droits sociaux pour les travailleurs indépendants.
La société civile s'est exprimée également positivement sur le socle. "Dans un monde globalisé, il est mieux de traiter les problèmes à un niveau supérieur. Dans ce cas, c'est le niveau européen", a déclaré Josse Sterckx directeur du Centre de recherche Europe Social (OSE). "Les États-membres parfois prennes trop peu de responsabilités dans le domaine social. Alors espérons que l'UE puisse les encourager à installer des mesures sociales." Les ONG ont demandé de ne pas seulement aborder la pauvreté en créant des emplois, mais de prendre en considération des facteurs comme le revenu minimum, l'éducation, le logement et la garde des enfants.
Les universitaires ont généralement été convaincus de l'importance de la convergence sociale pour approfondir l'Union Monétaire Européenne. "Je pense que le socle européen peut contribuer aux droits sociaux en Europe", a déclaré Claire Courteille, directrice de l'Organisation internationale du Travail (OIT). Le sujet de discussion le plus débattu portait sur la forme finale du socle. Pour certains il faudrait établir des points de repère pour les pays de la zone euro, pour d'autres sans modifications législatives rien d'essentiel ne peut changer à propos de l'emploi et de la sécurité sociale. Toutes les personnes présentes ont défendu un socle réaliste et réalisable, qui pourrait satisfaire les attentes.
La Commission Européenne veut entendre autant de voix que possible pour concrétiser son socle européen des droits sociaux. Votre voix est aussi importante!