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François Decoster

Les responsables locaux de l'UE s'engagent à intensifier la lutte contre la radicalisation
partager sur Twitter partager sur Facebook   Publié le 27-11-2015

En réponse aux attentats terroristes perpétrés à Paris le 13 novembre, des responsables politiques de collectivités locales et régionales de toute l'Union européenne ont décidé d'intensifier leur coop

Le 17 novembre, la commission de la citoyenneté, de la gouvernance et des affaires institutionnelles et extérieures (CIVEX) du Comité européen des régions (CdR) a décidé d'élaborer un rapport sur la lutte contre la radicalisation dans les régions et villes de l'UE. Cet avis alimentera le débat politique européen sur les moyens de répondre au défi que représente ce phénomène.

M. François Decoster (France/Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe), président de la commission CIVEX, a déclaré: «Il s'agit d'une guerre qui s'étend au-delà de nos frontières nationales, et qui a été organisée bien au-delà des frontières de l'Europe. Nous la mènerons avec nos armes de prédilection: la liberté, l'égalité et la fraternité. Ces armes ont transcendé les frontières, renversé des tyrans et sauvé des vies. Ce sont aussi celles qui nous protégeront aujourd'hui».

Au sein de la commission CIVEX, la décision a été soutenue par des membres appartenant à tous les groupes politiques. C'est M. Bart Somers , membre belge du groupe ADLE, qui a été proposé comme rapporteur.

Celui-ci a déclaré: «En tant que rapporteur, j'inviterai les villes qui appliquent des politiques concluantes à prendre contact avec moi, afin que nous puissions nous appuyer sur les bonnes pratiques qui existent déjà dans plusieurs localités en Europe».

Le rapport du CdR aura pour ambition de formuler la contribution que les collectivités locales et régionales peuvent apporter à la prévention de la radicalisation violente; il décrira également, en s'appuyant sur les expériences accumulées partout en Europe, la manière dont les efforts engagés par les différents échelons de l'autorité publique peuvent mutuellement se compléter. Cet avis s'inspirera de l'expérience du CdR en tant que membre du réseau européen de sensibilisation à la radicalisation, un organe créé en 2011 et au sein duquel le Comité a travaillé en coopération étroite avec la Commission européenne. La lutte contre la radicalisation sera aussi inscrite à l'ordre du jour de la prochaine session plénière du CdR, des 3 et 4 décembre, au cours de laquelle les membres participeront à un débat politique avec des représentants du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe.