Enseignement de promotion sociale

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A l'IPEPS Huy-Waremme, les étudiants seront cyberexaminés

IPEPS Huy-Waremme: les étudiants seront cyberexaminés!
partager sur Twitter partager sur Facebook   Publié le 21-05-2013

L'IPEPS Huy-Waremme et l'EP Huy se dotent d'une classe dédiée aux examens informatisés : le "CyberExam".

C'est la période idéale pour en parler : les examens, plus encore que les cours, peuvent profiter du soutien et de la rigueur de l'informatique pour être organisés. L'ordinateur peut alors soulager le professeur de nombreuses tâches.

Avec le tout nouveau "CyberExam", l'Ecole Polytechnique de Huy et l'Institut Provincial d'Enseignement de Promotion Sociale de Huy-Waremme ont tenu à mettre à la disposition de leurs enseignants les nombreux avantages que procure l'informatique.

Mais les examens et autres tests ne se limitent pas au monde scolaire : en mai dernier, "CyberExam" a accueilli ses premiers candidats lors d'un examen de recrutement pour l'administration provinciale.

L'aide de l'informatique

Il est bien évident que les examens informatisés ne résolvent pas tous les problèmes liés à l'évaluation.

Ils apportent néanmoins à l'évaluateur qui y a recours une aide considérable. Ils facilitent la passation en produisant des modalités et des consignes standardisées, allègent la surveillance en mélangeant les questions et/ou les réponses, mesurent seuls et de manière impartiale le temps imparti, assurent des corrections immédiates, rigoureusement identiques, transparentes, publiables et ce... sans état d'âme, sans sévérité ni laxisme.

En sus, L'ordinateur apporte son cortège d'opportunités : possibilités d'impression, de tri, de sélection et de stockage des questions et des réponses, possibilités de modifications des énoncés, d'analyse, de comparaison des questions et des réponses.

Petit rappel...

Un examen, au sens de l'éducation, ce n'est jamais qu'une mesure, la mesure d'un apprentissage ou d'une compétence par des épreuves écrites ou orales.

La science qui s'y rapporte se nomme la docimologie. Elle porte sur l'étude systématique des examens : modes de notation, variabilité interindividuelle et intra-individuelle des examinateurs, facteurs subjectifs, etc.

La docimologie apparaît avec le mouvement de l'éducation nouvelle. Se fondant sur une approche plus scientifique, elle remet en cause les démarches trop imparfaites ou trop subjectives de jadis et recherche de façon systématique les facteurs qui entrent en jeu dans l'évaluation.

On peut alors distinguer les facteurs ayant trait aux questions posées, aux conditions de passation et de correction de l'évaluation mais aussi ceux liés à l'évaluateur. Ainsi, l'énoncé peut être "couru" ou "surprenant", trop simple ou trop compliqué, à réponses ouvertes, semi-ouvertes, ou fermées, peut comporter des erreurs, des imprécisions, voire même tout ou partie de la réponse...

Bref, la manière de poser les questions influence les réponses apportées et, partant, la cotation !

Par ailleurs, de nombreux facteurs liés aux conditions dans lesquelles s'effectuent l'évaluation ou les corrections (le stress, les distractions ambiantes, le temps imparti, les possibilités de tricheries, les biais de correction par effet de halo ou de contraste...) peuvent influencer les cotes données.

Enfin, face à une copie d'examen, l'évaluateur n'est pas non plus "neutre" : il peut être influencé par son état d'esprit du moment, par des idées préconçues sur l'élève ou sur la classe... Surtout s'il s'agit de ses élèves, de sa classe.

C'est évidemment toute la problématique de l'enseignement où l'évaluateur et le professeur sont une seule et même personne.