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La serre transformée en poulailler.

Déchets organiques: la basse-cour à la rescousse!
partager sur Twitter partager sur Facebook   Publié le 12-06-2017

Une ancienne serre a été transformée en poulailler sur le site de l’Internat provincial du Haut-Marêt à La Reid.

Il s'agit d'une belle initiative de Loïc Crasson, étudiant du Bachelier en Agronomie (Bloc 1), et du groupe JAGROS (Jeunes Agronomes et Souveraineté Alimentaire), soucieux de préserver l'environnement. Grâce à eux, les déchets organiques sont désormais engloutis par la basse-cour ! Pour ce qui est des œufs, les normes de l'AFSCA et la traçabilité interdisent de les utiliser à l'école : ils sont donc revendus en privé.

Les poules viennent toutes de chez Loïc qui les met à disposition. Les différentes races présentes : une Arco (traditionnelle pondeuse, rousse ou noire), des petites poules naines frisées et des poules naines lisses, des Vorwerk, un croisement entre l'Appenzelloise huppée et une Leghorn, une Bantam de Pékin, une Amrock, des Bassettes liégeoises et des Nagasaki. Certaines sont des poules pondeuses à proprement parler, d'autres sont plus des poules d'ornement, car elles pondent des œufs plus petits. Des poules "belges" devraient également les rejoindre l'an prochain.

On y rencontre également quelques lapins qui ont pour rôle de manger les pelures de carottes et autres déchets organiques que les poules ne mangeraient pas forcément. Ce seront des lapins de chair. Au total, une quinzaine de poules et trois lapins ont pris leurs quartiers dans ce nouveau poulailler.

Sur base d'une ancienne serre désaffectée située sur le site de l'Internat provincial du Haut-Marêt, les étudiants ont posé et attaché un treillis et ajouté une porte solide conçue par leurs soins, à l'entrée de la serre. Pour une question de sécurité, un petit local annexe permet de rentrer poules tous les soirs. En hiver, elles restent sur place, car les conditions climatiques ne leur posent aucun problème : il suffit de leur dégager un chemin dans la neige. Durant les vacances, par contre, elles sont rapatriées chez l'étudiant.

D'un point de vue pratique, les quelques étudiants impliqués dans le projet s'en occupent conjointement. S'il y a une sensibilisation des autres étudiants et la possibilité de visiter le poulailler, l'accès est cependant limité pour privilégier le calme et le bien-être des animaux.

Ce projet démontre à nouveau la motivation et l'implication des étudiants en agronomie dans des projets de préservation de l'environnement et de sensibilisation à la biodiversité.